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Le Nigeria lance un appel d'offres pour 12 nouveaux blocs pétroliers


Une vue générale d'une raffinerie de pétrole à Lagos, le 22 mai 2023. (Photo de PIUS UTOMI EKPEI / AFP)
Une vue générale d'une raffinerie de pétrole à Lagos, le 22 mai 2023. (Photo de PIUS UTOMI EKPEI / AFP)

Le Nigeria lance un appel d'offres aux investisseurs internationaux disposant de capacités financières et techniques pour 12 blocs pétroliers terrestres et en eaux profondes. C’est ce qu’a déclaré mercredi son régulateur pétrolier lors d'une conférence mondiale sur le pétrole à Houston, au Texas.

"Le Nigeria s'engage à mener le cycle d'octroi de licences de manière équitable, compétitive et transparente et à garantir des conditions de concurrence équitables pour les investisseurs locaux et internationaux", a déclaré Gbenga Komolafe, chef de la Commission nigériane de réglementation du pétrole (NUPRC).

Le Nigeria, plus grand producteur de pétrole d'Afrique a ouvert le cycle de licences de cette année le 29 avril dans le but d'approfondir l'exploitation des réserves estimées à 37,5 milliards de barils de pétrole brut et à plus de 209 mille milliards de pieds cubes de gaz naturel du pays.

Certains investisseurs ont hésité à participer aux offres précédentes en raison du manque de transparence dans le processus d'attribution, ce qui a conduit les entreprises à ne pas avoir la capacité de forer les champs pétroliers profitables.

Selon Gbenga Komolafe, en plus de ces blocs, les sept blocs offshore profonds du mini-appel d'offres de 2022 seront également conclus en même temps que ce cycle d'autorisation. Cela portera au total 19 blocs pétroliers proposés aux investisseurs en 2024.

Outre la capacité technique et commerciale, le régulateur a déclaré qu'il prêterait attention à la manière dont les soumissionnaires envisagent de s'aligner sur les objectifs du pays de zéro émission nette de carbone, d'éliminer les torchères de gaz et d'éviter de polluer les rivières et les terres agricoles.

Le Nigeria, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a vu sa production pétrolière passer d'environ 2 millions de barils il y a dix ans à un peu plus de 1,3 million de barils par jour.

Les majors pétrolières abandonnent les champs terrestres sujets au sabotage et aux demandes fréquentes d'indemnisation pour les déversements pour se concentrer sur les champs en eaux profondes où les perturbations sont moins fréquentes.

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