Goodluck Jonathan a en effet affirmé que son pays n’avait pas besoin de l’ONU pour combattre militairement le groupe islamique de Boko Haram.
Pour lui, les Nations Unies feraient mieux de se concentrer sur l'aide humanitaire et la reconstruction sociale du Nigéria. "Nous n’avons pas besoin de leur aide militaire ! ", a déclaré M. Jonathan.
Le président sortant du Nigéria remettra les rênes du pouvoir à Muhammadu Buhari le 28 mai prochain.
Il s’est exprimé après avoir reçu jeudi les représentants de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest et centrale.
M. Jonathan s’est dit convaincu que les forces armées nigérianes sont en passe de reprendre les territoires de Boko Haram dans les provinces de Borno, d’Adamawa et de Yobé situés dans le nord-est du pays, avec l'aide de celles du Tchad, du Niger et du Cameroun.
L'armée nigériane a, selon lui, entamé l'ultime offensive pour reprendre le dernier refuge des insurgés dans la forêt de Sambisa, dans l'Etat de Borno.
Les autorités nigérianes pensent que les quelques 200 lycéennes enlevées il y a un an à Chibok par les islamistes de Boko Haram soeitn être retenues dans cette région.
Selon les Nations unies, plus de 1,5 million de personnes ont été déplacées par le conflit qui a fait plus de 13.000 morts depuis six ans.