La paludisme pénalise lourdement la ceinture du Sahel cette année, dont le Burkina Faso et le nord du Cameroun. On signale plus de 2.500 décès près de la frontière entre le Tchad et le Cameroun.
Selon le ministre camerounais de la Santé, Andre Mamma Fouda, les cas de paludisme se recensent par dizaines de milliers cette année.
Si le ministère camerounais de la santé évoque 2.600 morts, en majorité des femmes enceintes et des enfants, la presse ne cache pas que le vrai bilan est certainement beaucoup plus lourd.
Le gouvernement redouble d’efforts pour faire face à l’urgence, affirme M. Mamma Fouda.
Le gouvernement camerounais affirme également avoir intensifié la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide. Mais Suzan Birni, une infirmière de l’hôpital Pont Vert à Maroua, s’étonne. Elle affirme que la plupart des centres hospitaliers n’ont pas reçu de moustiquaires à donner aux femmes enceintes. Une fois qu’elles accouchent, on les renvoie chez elles sans moustiquaire, dit-elle.
La presse camerounaise évoque même des vols dans les hôpitaux, où le personnel s’emparerait des moustiquaires pour les revendre dans des pays avoisinants, tels que le Tchad.
Entre-temps, à l’hôpital Pont Vert de Maroua, la situation est grave. Un couple malade du paludisme, M. et Mme. Abdoulaye Abbo, ainsi que leur bébé, sont traités au-dehors de l’hôpital, vu qu’il affiche complet. En dépit de ces conditions difficiles, ils apprécient les efforts du personnel soignant pour les sauver.
Au Cameroun, le taux de mortalité attribué au paludisme se chiffre à 28 %. Les autorités sanitaires rejettent sur la population la responsabilité de l’épidémie. Elle est accusée de refuser d’utiliser les moustiquaires imprégnées d’insecticide, de ne pas respecter les règles d’hygiène élémentaires, et de ne pas éliminer les marres d’eau, ou les moustiques pondent leurs œufs. De surcroit, il faudrait que les malades se présentent au dispensaire le plus proche dès les premiers symptômes, sans attendre. Parfois, rappelle l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il suffit de seulement six heures pour qu’un enfant vulnérable succombe au paludisme.
Nombre d’Africains rétorquent qu’encore faut-il avoir les moyens de se faire soigner, ou de trouver un médecin ou dispensaire capable de leur venir en aide.
Selon le ministre camerounais de la Santé, Andre Mamma Fouda, les cas de paludisme se recensent par dizaines de milliers cette année.
Si le ministère camerounais de la santé évoque 2.600 morts, en majorité des femmes enceintes et des enfants, la presse ne cache pas que le vrai bilan est certainement beaucoup plus lourd.
Le gouvernement redouble d’efforts pour faire face à l’urgence, affirme M. Mamma Fouda.
Le gouvernement camerounais affirme également avoir intensifié la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide. Mais Suzan Birni, une infirmière de l’hôpital Pont Vert à Maroua, s’étonne. Elle affirme que la plupart des centres hospitaliers n’ont pas reçu de moustiquaires à donner aux femmes enceintes. Une fois qu’elles accouchent, on les renvoie chez elles sans moustiquaire, dit-elle.
La presse camerounaise évoque même des vols dans les hôpitaux, où le personnel s’emparerait des moustiquaires pour les revendre dans des pays avoisinants, tels que le Tchad.
Entre-temps, à l’hôpital Pont Vert de Maroua, la situation est grave. Un couple malade du paludisme, M. et Mme. Abdoulaye Abbo, ainsi que leur bébé, sont traités au-dehors de l’hôpital, vu qu’il affiche complet. En dépit de ces conditions difficiles, ils apprécient les efforts du personnel soignant pour les sauver.
Au Cameroun, le taux de mortalité attribué au paludisme se chiffre à 28 %. Les autorités sanitaires rejettent sur la population la responsabilité de l’épidémie. Elle est accusée de refuser d’utiliser les moustiquaires imprégnées d’insecticide, de ne pas respecter les règles d’hygiène élémentaires, et de ne pas éliminer les marres d’eau, ou les moustiques pondent leurs œufs. De surcroit, il faudrait que les malades se présentent au dispensaire le plus proche dès les premiers symptômes, sans attendre. Parfois, rappelle l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il suffit de seulement six heures pour qu’un enfant vulnérable succombe au paludisme.
Nombre d’Africains rétorquent qu’encore faut-il avoir les moyens de se faire soigner, ou de trouver un médecin ou dispensaire capable de leur venir en aide.