"C'est avec un sentiment d'urgence que je renouvelle mon appel, en implorant de toutes mes forces les responsables, afin que soit assuré un cessez-le-feu immédiat, qui soit imposé et respecté, au moins le temps nécessaire pour permettre l'évacuation des civils, en premier lieu des enfants qui sont encore piégés sous des bombardements sanglants", a-t-il déclaré.
Devant des milliers de fidèles réunis sur la place Saint-Pierre pour son audience hebdomadaire, le pontife argentin a souligné sa "proximité avec toutes les victimes du conflit inhumain en Syrie".
Des bombardements sur les quartiers rebelles d'Alep, les plus violents depuis plusieurs jours, ont tué mardi au moins 25 civils, alors que cinq écoliers ont péri dans une attaque rebelle dans le sud de la Syrie.
Sur le plan diplomatique, la communauté internationale se montre toujours incapable de s'entendre pour faire cesser le bain de sang dans les quartiers rebelles d'Alep, où vivent plus de 250.000 personnes qui sont assiégées depuis plusieurs mois.
La ville est devenue un des symboles de la guerre qui déchire la Syrie depuis mars 2011.
Des centaines de personnes, en grande majorité des civils, y ont perdu la vie dans des bombardements particulièrement violents depuis le début le 22 septembre d'une offensive de l'armée syrienne, appuyée par son allié russe.
Le 28 septembre, le pape avait affirmé d'un ton grave que les responsables de ces bombardements devraient en "rendre compte devant Dieu".
Avec AFP