"Je serai candidat à l'élection présidentielle et je vais commencer à récolter des parrainages", a-t-il indiqué sur sa page Facebook.
Il a ensuite réaffirmé son intention de briguer la présidence dans une émission de télévision, soulignant que le "problème était de réunir environ 25.000 signatures dans 15 provinces en dix jours seulement".
Ancien magistrat, devenu depuis député, M. Mansour défraie régulièrement la chronique, n'hésitant pas à insulter un avocat ou à s'en prendre violemment à ses homologues.
Son immunité parlementaire lui a permis d'éviter des poursuites en justice après des plaintes pour insultes et diffamation notamment.
L'actuel président Abdel Fattah al-Sissi, élu en 2014, a récemment déclaré qu'il ne briguerait pas un troisième mandat en 2022, laissant entendre qu'il serait candidat à sa réélection cette année.
Fin décembre, le porte-parole de la présidence avait toutefois indiqué que M. Sissi prendrait sa décision en "temps voulu", selon le journal d'Etat Al-Ahram.
Trois personnalités avaient annoncé en novembre leur intention de concourir mais l'une d'elles est récemment revenue sur sa décision, une autre a depuis été condamnée à de la prison et la candidature de la dernière semble incertaine à cause d'une affaire judiciaire.
Avec AFP