"J'ai décidé de cesser de présider la cour pour des raisons de santé. Je souffre de tension et le médecin m'a conseillé de ne pas poursuivre dans ma tâche", a déclaré le juge Essam Mohamed Ibrahim.
Ce procès inédit dans le monde arabe, où jamais l'auteur d'un putsch réussi n'a été jugé dans l'histoire récente, avait débuté le 21 juillet. Omar el-Béchir, âgé de 76 ans, ainsi que 27 autres accusés, parmi lesquels des militaires et des civils, risquent la peine de mort pour avoir renversé le gouvernement démocratiquement élu du Premier ministre Sadek al-Mahdi il y a 31 ans.
Les 191 avocats des accusés ont avancé à plusieurs reprises des arguments procéduraux pour reporter le procès, notamment le fait que la salle de la cour n'était pas assez vaste pour respecter la distanciation sociale.