"A travers ce sommet USA-Corée du Nord, l'intention du président Kim Jong Un de voir une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne a été confirmée par écrit. Je soutiens ce premier pas vers une résolution d'ensemble des questions concernant la Corée du Nord", a déclaré M. Abe à Tokyo devant la presse.
Dans ce document, le dirigeant nord-coréen s'engage à une "dénucléarisation complète de la péninsule coréenne". Mais la formulation de la déclaration commune reste assez vague en termes de calendrier. Elle ne précise pas non plus que la dénucléarisation doit être "vérifiable et irréversible", comme le réclamaient les Etats-Unis avant le sommet de Singapour.
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"Je voudrais remercier le président Trump d'avoir clairement présenté la question des enlèvements", a aussi déclaré M. Abe dans une allusion aux ressortissants japonais, dont des adolescents, kidnappés par les services secrets nord-coréens dans les années 1970 et 1980 pour former des espions à la langue et la culture japonaises.
M. Abe avait à plusieurs reprises insisté sur ce sujet de la recherche de ces personnes, le présentant comme une priorité.
En réponse à une question, Donald Trump a indiqué au cours d'une conférence de presse après le sommet que le sort des Japonais kidnappés avait été évoqué mais ne figurait pas dans l'accord.
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Le Japon s'est trouvé à l'écart de l'intense ballet diplomatique qui a précédé ce sommet, impliquant Etats-Unis, Corée du Nord et du Sud et Chine. Il a maintenu une ligne dure envers Pyongyang tout au long du processus, mettant en garde contre "la discussion pour la discussion".
M. Abe a laissé entendre qu'il souhaiterait discuter directement avec M. Kim pour résoudre la question des personnes enlevées mais aucune avancée concrète vers une rencontre n'a été officiellement annoncée.
Avec AFP