"J'exhorte nos Forces de défense et de sécurité (FDS) à tout mettre en oeuvre en vue de créer les conditions de leur libération et de leur retour dans leur foyer respectif", a déclaré M. Issoufou dans un message radio-télévisé à l'occasion du 57e anniversaire de l'indépendance du Niger, ancienne colonie française.
"C'est le lieu d'avoir une pensée" pour les "39 femmes et enfants enlevés par Boko Haram le 2 juillet 2017 à N'Galéwa", a-t-il souligné.
M. Issoufou a assuré que "l'organisation" Boko Haram "a été fortement affaiblie" par les "actions" de la force régionale créée en 2015 par les pays riverains du lac Tchad: Niger, Nigeria, du Tchad et Cameroun.
"Le regain d'attentats-suicides observés ces derniers temps n'est qu'un signe d'agonie et de désespoir" de Boko Haram, a-t-il assuré.
La semaine passée, des organisations féminines nigériennes ont appelé Niamey à s'engager davantage en faveur de la libération des 39 otages.
"Trois semaines après cet acte crapuleux, colère et indignation sont lessentiments qui nous animent devant le faible niveau d'engagement des autoritésen vue de leur libération", ont indiqué dans un communiqué plusieurs Organisations féminines basées à N'Guigmi, situé dans la région de Diffa(sud-est du Niger), proche du Nigeria.
Le gouvernement avait assuré que "les forces de défense et de sécurité" étaient "activement engagées dans la recherche des personnes enlevées" et qu'il "ne ménagera aucun effort pour assurer le succès de cette opération". Selon une source sécuritaire, les recherches sont concentrées dans les zones marécageuses du lac Tchad, situées à cheval entre le Niger, le Tchad et le Nigeria. Des zones difficiles d'accès où Boko Haram a déjà commis de nombreuses attaques meurtrières.
Avec AFP