Le président tchadien a déclaré que ses forces ont tué le redoutable Abdelhamid Abou Zeid, commandant d’AQMI (al-Qaïda au Maghreb islamique) lors de combats dans le nord du Mali.
Des nouvelles non confirmées ont commencé à circuler mercredi sur la mort d’Abou Zeid. Dans une déclaration faite ce vendredi à N’Djamena, le président Idriss Deby Itno a dit que les militaires tchadiens qui accompagnent les troupes françaises donnant l’assaut aux militants islamistes dans le massif des Ifoghas, près de la frontière algérienne, ont tué deux leaders djihadistes dont Abou Zeid.
Quoi qu'il en soit, le sort d’Abou Zeid, l’un des leaders les plus extrémistes d’AQMI, continue de défrayer la chronique.
Les médias algériens signalent que des tests ADN auraient été effectués en Algérie-même pour tenter de l’identifier. Les Français, eux, pour citer un porte-parole officiel, soulignent «c’est à prendre au conditionnel », et invitent à une « extrême prudence » quand il s’agit d’Abou Zeid.
D'après la chaîne de télévision algérienne Ennahar, que l’on dit bien informée auprès des services de sécurité algériens, 40 combattants islamistes, dont Abou Zeïd, ont été tués il y a quatre jours par les forces françaises dans les contreforts du massif de l'Adrar des Ifoghas.
Un confrère basé en Mauritanie nous dit qui est Abou Zeid et pourquoi on s’intéresse tant à son sort.
D’autre part, et selon l’AFP, 1 200 soldats français épaulés par 800 Tchadiens poursuivent une large opération pour déloger les islamistes de leur réduit des Ifoghas, notamment dans une zone vaste d'environ 25 km sur 25 km au sud-est de Tessalit.
Selon l'état-major des armées, une quarantaine de djihadistes y ont effectivement été "neutralisés" par les Français dans la semaine écoulée. Les islamistes entendent se battre "jusqu'au bout" et enregistrent des pertes de plus en plus lourdes, a-t-on souligné.
Et notre correspondant Kassim Traoré nous signale que « depuis hier après-midi, l’armée malienne est entrée dans le village de Kadji, réputé être la zone de retranchement des islamistes. Des sources militaires disent que l’armée a arrêté 20 personnes, soupçonnées de collaborer avec les islamistes.
Selon plusieurs autres sources, poursuit Kassim, les populations de Kadji restent fidèles aux islamistes, car elles sont généralement considérées comme des Wahabites, courant islamique auquel appartiennent le Mujao et Ansardine.
En tout cas, même si tout le village n’est pas acquis aux Islamistes, la gendarmerie de Gao souhaite faire des investigations, avant toute arrestation arbitraire. L’AFP, elle, parle d’une quarantaine d’arrestations sur cette ile du fleuve Niger.
Des nouvelles non confirmées ont commencé à circuler mercredi sur la mort d’Abou Zeid. Dans une déclaration faite ce vendredi à N’Djamena, le président Idriss Deby Itno a dit que les militaires tchadiens qui accompagnent les troupes françaises donnant l’assaut aux militants islamistes dans le massif des Ifoghas, près de la frontière algérienne, ont tué deux leaders djihadistes dont Abou Zeid.
Quoi qu'il en soit, le sort d’Abou Zeid, l’un des leaders les plus extrémistes d’AQMI, continue de défrayer la chronique.
Les médias algériens signalent que des tests ADN auraient été effectués en Algérie-même pour tenter de l’identifier. Les Français, eux, pour citer un porte-parole officiel, soulignent «c’est à prendre au conditionnel », et invitent à une « extrême prudence » quand il s’agit d’Abou Zeid.
D'après la chaîne de télévision algérienne Ennahar, que l’on dit bien informée auprès des services de sécurité algériens, 40 combattants islamistes, dont Abou Zeïd, ont été tués il y a quatre jours par les forces françaises dans les contreforts du massif de l'Adrar des Ifoghas.
Un confrère basé en Mauritanie nous dit qui est Abou Zeid et pourquoi on s’intéresse tant à son sort.
D’autre part, et selon l’AFP, 1 200 soldats français épaulés par 800 Tchadiens poursuivent une large opération pour déloger les islamistes de leur réduit des Ifoghas, notamment dans une zone vaste d'environ 25 km sur 25 km au sud-est de Tessalit.
Selon l'état-major des armées, une quarantaine de djihadistes y ont effectivement été "neutralisés" par les Français dans la semaine écoulée. Les islamistes entendent se battre "jusqu'au bout" et enregistrent des pertes de plus en plus lourdes, a-t-on souligné.
Et notre correspondant Kassim Traoré nous signale que « depuis hier après-midi, l’armée malienne est entrée dans le village de Kadji, réputé être la zone de retranchement des islamistes. Des sources militaires disent que l’armée a arrêté 20 personnes, soupçonnées de collaborer avec les islamistes.
Selon plusieurs autres sources, poursuit Kassim, les populations de Kadji restent fidèles aux islamistes, car elles sont généralement considérées comme des Wahabites, courant islamique auquel appartiennent le Mujao et Ansardine.
En tout cas, même si tout le village n’est pas acquis aux Islamistes, la gendarmerie de Gao souhaite faire des investigations, avant toute arrestation arbitraire. L’AFP, elle, parle d’une quarantaine d’arrestations sur cette ile du fleuve Niger.