"J'ai eu deux conversations très efficaces avec le président américain Donald Trump", s'est félicité M. Porochenko, lors d'une réunion avec les responsables des forces armées ukrainiennes.
Investi le 20 janvier, M. Trump avait prôné à plusieurs reprises un rapprochement avec le Kremlin lors de sa campagne électorale, provoquant l'inquiétude de Kiev qui accuse la Russie de soutenir les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, ce que Moscou dément.
"Pour l'heure, je suis heureux de la manière avec laquelle (...) on établit un dialogue avec l'administration américaine", a souligné M. Porochenko.
Il a précisé avoir également eu une "rencontre très importante" avec le vice-président américain Mike Pence en marge de la Conférence de sécurité de Munich le week-end dernier.
Pour M. Porochenko, "les clés de la paix ne sont pas en Ukraine, elles sont à Moscou, au Kremlin".
Il a de nouveau accusé la Russie de mener une "politique agressive" à l'égard de l'Ukraine, en affirmant que "pour (Vladimir) Poutine, il n'y a pas de frontière" entre les deux pays.
"Il ne nous voit pas comme des Ukrainiens, comme une nation séparée et comme un peuple séparé", a affirmé M. Porochenko.
Plus de deux semaines après une flambée de violence ayant fait une trentaine de morts et ayant rendu caduque la dernière trêve en cours, un nouveau cessez-le-feu annoncé samedi soir par les chefs de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et ukrainienne Pavlo Klimkine est entré en vigueur lundi dans l'est de l'Ukraine.
La trêve semble relativement respectée malgré la persistance d'affrontements sporadiques.
Avec AFP