Le Tchad avait justifié la fermeture de l'ambassade qatarie en accusant Doha de "déstabilisation à partir de la Libye". Il avait donné dix jours au personnel pour quitter le territoire tchadien.
Un responsable du ministère des Affaires étrangères qatari, Ahmed bin Saeed al-Rumaihi, a qualifié ces accusations "d'infondées" dans un communiqué. Il a précisé que les "diplomates et le personnel de l'ambassade (du Tchad au Qatar) ont trois jours pour quitter le pays".
Le Tchad avait rappelé son ambassadeur au Qatar en juin, comme d'autres pays africains tels que le Sénégal et la Mauritanie.
Quelques jours plus tôt, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Yémen et l'Egypte avaient rompu leurs relations diplomatiques avec Doha accusant le petit émirat de "soutien au terrorisme" et d'un rapprochement trop étroit avec l'Iran, grand rival régional de Ryad.
Le Qatar avait alors accusé Ryad et ses alliés de faire pression sur des pays africains afin qu'ils rompent à leur tour leurs relations diplomatiques avec lui.
Avec AFP