Le Pentagone a bombardé jeudi soir et vendredi matin des positions de l’Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, alors que le parlement britannique autorisait le gouvernement Cameron à rejoindre la coalition menée par les Etats-Unis contre l’EI au Moyen-Orient.
Selon le Commandement central des forces américaines (CentCom), qui couvre notamment le Moyen-Orient, une dizaine de raids aériens ont permis, entre autre, de détruire quatre chars. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH a pour sa part rapporté que les frappes visaient des champs de pétrole contrôlés par les djihadistes dans l'est de la Syrie. Plusieurs raids ont pris pour cible des positions de l'EI près de la ville d'Al Mayadine, dans la province orientale de Daïr az Zour, précise l'OSDH.
A Londres, les députés britanniques ont voté par 524 voix contre 43 en faveur de la motion déposée par le Premier ministre David Cameron pour permettre à la Grande-Bretagne de rejoindre les Etats-Unis dans la lutte contre l'EI.
Par ailleurs, le Danemark et la Belgique ont également accepté vendredi de rejoindre les rangs de la coalition menée par Washington pour contrer la menace que représentent les djihadistes.
Par contre, la France a écarté vendredi l'hypothèse de frappes aériennes contre les djihadistes de l'Etat islamique en Syrie. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a rappelé qu’ « En Irak, nous participons à l'opération de soutien aérien, en Syrie nous aidons l'opposition. C'est notre position et elle ne change pas », a-t-il dit devant le centre de réflexion Council on Foreign Relations à New York.