C’est à Saaba, un quartier périphérique de la capitale Burkinabè, que s’est tenue la 5e édition du VEMAO, le Village d’expression des musiques africaines de Ouagadougou. Plusieurs musiciens se sont succédé sur la scène, à la joie des milliers de spectateurs venus vivre les rythmes africains.
"C’est intéressant. Il y a beaucoup d’artistes que nous avons pu voir. On remercie les organisateurs", a affirmé Lazare Ouédraogo, un festivalier.
"C’est propre. Ce festival répond à mes attentes. J’ai aimé tous les musiciens qui se sont produits. On passe de bons moments", explique Emmanuel Kaboré, un autre festivalier.
Tous les musiciens qui se sont produits sont du Burkina Faso. Les organisateurs du festival avaient voulu associer des musiciens d’autres pays africains. Mais le coronavirus n’a pas facilité pas les choses.
"Le VEMAO a pour ambition de promouvoir la culture africaine dans toute sa diversité. N’eut été le coronavirus, on aurait pu avoir des musiciens des pays de la sous-région, de l’Afrique de l’Ouest. Nous nous sommes limités aux musiciens Burkinabè avec une exception. On aura un artiste camerounais", a dit Saint Pierre Sawadogo, le chargé de communication du VEMAO.
Durant quatre jours, plusieurs musiciens ont tenu en haleine ce quartier périphérique de Ouagadougou. Les organisateurs se penchent sur la prochaine édition, en 2022, tout en espérant pouvoir la tenir dans de meilleures conditions.