"Les allégations dans cet article sont catégoriquement fausses et représentent la dernière tentative des médias de diviser cette administration", a indiqué le vice-président dans un communiqué.
Mike Pence, considéré à Washington comme le garant d'une certaine stabilité dans une administration chaotique, assure vouloir "concentrer tous (ses) efforts à faire avancer l'agenda du président et à le voir réélu en 2020".
"Suggérer le contraire est à la fois risible et absurde", ajoute-t-il.
Le New York Times a publié dimanche un article affirmant que Mike Pence multiplie les rencontres avec des donateurs potentiels et les groupes conservateurs en vue de se lancer dans la course à la présidence en 2020.
Le quotidien américain mentionne également plusieurs autres élus républicains qui font de même, comme le gouverneur de l'Ohio John Kasich, le sénateur de l'Arkansas Tom Cotton, ou l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley.
Même à Washington, ce genre de manoeuvres politiques est plutôt inhabituel alors que le président Trump n'est qu'au septième mois de son premier mandat. Donald Trump a par ailleurs répété à de multiples reprises qu'il comptait bien se présenter et être réélu en 2020.
Mais ces allégations interviennent au moment où Washington bruisse de rumeurs et de doutes sur l'avenir de la présidence Trump, minée par les enquêtes sur l'affaire russe, les rivalités internes à la Maison Blanche et le comportement peu conventionnel, voire incontrôlable, du président américain.
Kellyanne Conway, une proche conseillère de Donald Trump, a affirmé dimanche sur la chaîne ABC avoir "zéro inquiétude" sur les ambitions supposées du vice-président et des affirmations de presse qualifiées de "fiction complète".
Ce qui est "absolument vrai", a-t-elle dit, est "que le vice-président se prépare pour 2020 pour être réélu comme vice-président".
Avec AFP