"Le pays a réussi cette année à être de nouveau autosuffisant sur le plan alimentaire grâce à une bonne saison des pluies et l'introduction d'une centralisation de l'agriculture", a déclaré M. Mugabe lors de l'ouverture de la session parlementaire à Harare.
Le Zimbabwe a ainsi enregistré une bonne récolte de maïs, après plusieurs années catastrophiques.
"Le gouvernement s'attelle désormais à consolider" ces bons résultats en investissant notamment dans l'irrigation et la collecte d'eau, a précisé M. Mugabe.
Ancien grenier à céréales de l'Afrique australe, le Zimbabwe a vu sa production agricole chuter drastiquement après le lancement en 2000 d'une réforme agraire conduite par M. Mugabe.
Officiellement, il s'agissait alors de corriger les inégalités héritées du passé colonial. Plus de 4.000 des 4.500 agriculteurs blancs du Zimbabwe ont été expulsés, parfois violemment, de leurs terres,redistribuées à des Noirs souvent inexpérimentés ou sous-équipés.
Cette réforme a plongé le pays dans une profonde crise économique, dans laquelle il est toujours englué.
La semaine dernière, la confédération des détaillants du Zimbabwe a mis en garde contre le risque d'une pénurie de produits de base en raison de manque de liquidités.
Robert Mugabe, qui dirige d'une main de fer le Zimbabwe depuis son indépendance en 1980, a d'ores et déjà annoncé sa candidature pour la présidentielle de 2018. Il aura alors 94 ans.
Avec AFP