- Le 7 juillet, le porte-parole du gouvernement et du parti présidentiel, Seydou Guèye, jette le gant à l'ex-président Wade (2000-2012), absent du Sénégal depuis plus de deux ans, en affirmant qu'il "sera dépaysé" à son retour au pays pour conduire la campagne de son parti d'opposition.
Le ministre fait cette déclaration au moment de la présentation d'un Livre blanc sur les réalisations du gouvernement depuis le lancement il y a cinq ans par Macky Sall de son "Plan Sénégal émergent" (PSE), intitulé "Le grand bond".
Le gouvernement y rappelle son objectif "ambitieux" de parvenir à "221 km d'autoroute à l'horizon 2019" - contre quelque 70 km actuellement - et se targue d'un "rythme de réalisations routières (...) presque doublé à partir de 2012". La moyenne annuelle de construction de ponts est également passée d'un à trois, selon le document.
- A peine rentré à Dakar, le 10 juillet, Abdoulaye Wade, réplique : "Si j'avais vu le Sénégal changer, je rendrais hommage à mon successeur. Mais je ne l'ai pas vu".
"On m'a indiqué un pont que Macky Sall a construit, un seul pont. Ce que j'ai construit en termes de ponts, je ne peux pas le compter, que cela soit à Dakar ou ailleurs", dit-il, invitant le chef de l'Etat à quitter le pays avec l'avion qui l'a amené.
- Le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, tête de liste de la majorité, rajoute une couche de macadam, jeudi lors d'un meeting en banlieue de Dakar. En faisant campagne dans tout le pays, il dit avoir parcouru "6.000 km sur du goudron", parce que "le président Macky Sall a bitumé les routes".
Avec AFP