"La légitimité du processus électoral au Burundi au cours des derniers mois a été entachée par le harcèlement des membres de l'opposition et de la société civile", fait valoir le département d’Etat américain dans un communiqué. Selon le porte-parole John Kirby, le bouclage des média et les actes d’intimidation vis-à-vis des électeurs n’ont rien arrangé. Des dizaines de personnes ont été tuées, et plus de 167 000 Burundais ont pris le chemin de l’exil, a-t-il constaté.
Dans son communiqué, le porte-parole évoque le peu de légitimité du scrutin, non seulement aux yeux des Burundais, mais également de la communauté internationale. Et il s’inquiète de son impact sur "les fragiles progrès réalisés grâce à la mise en œuvre de l'Accord d'Arusha, qui stipule clairement qu'aucun président Burundi ne doit servir plus de deux mandats".
En conséquence, Washington appelle toutes les parties concernées à réitérer leur engagement vis-à-vis de cet accord.