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Museveni quitte Bujumbura sans accord


Yuweri Musevi, président de l'Ouganda, médiateur de la crise burundaise désigné par la Communauté est-africaine
Yuweri Musevi, président de l'Ouganda, médiateur de la crise burundaise désigné par la Communauté est-africaine

L’opposition burundaise refuse toujours l’idée d'un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza. Elle rejette aussi l'idée avancée d'un gouvernement d'union nationale avant l’élection présidentielle reportée au 21 juillet.

Le président ougandais Yoweri Museveni a quitté mercredi après-midi les négociations sur la crise burundaise, confiant la suite de la médiation à son ministre de la Défense, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le chef de l'Etat ougandais, mandaté par les pays d'Afrique de l'Est pour tenter de dénouer la crise née de la candidature du président burundais Pierre Nkurunziza à un 3e mandat, a refusé de donner des détails sur les discussions entamées mardi après-midi à Bujumbura avec le camp présidentiel, l'opposition et la société civile.

Mais il a assuré que "le parti au pouvoir au Burundi, les partis d'opposition et la société civile s'étaient mis d'accord pour négocier intensément, sans interruption et promptement pour trouver un accord".

Il a ensuite quitté l'hôtel Bel Air où se tiennent les négociations. Son ministre de la Défense, Crispus Kiyonga, doit prendre le relais jeudi.

Yoweri Museveni a été mandaté début juillet par la Communauté est-africaine (Rwanda, Burundi, Kenya, Ouganda, Tanzanie) pour tenter de dénouer la crise émaillée de violences meurtrières déclenchée fin avril par l'officialisation de la candidature de Pierre Nkurunziza à la présidentielle désormais prévue le 21 juillet.

L'opposition et la société civile jugent ce troisième mandat anticonstitutionnel et contraire à l'accord d'Arusha qui avait permis de mettre fin à la longue guerre civile burundaise (1993-2006, 300.000 morts).

Avec AFP

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