Selon les Nations Unies (ONU) et des responsables centrafricains, l’employée de l’ONU enlevée mardi matin en Centrafrique a été libérée par ses ravisseurs en fin d'après-midi.
Cette expatriée avait été emmenée en fin de matinée par des hommes armés soupçonnés d'être liés à la milice chrétienne anti-Balaka. Elle travaille pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).
Son enlèvement est survenu deux jours après l'arrestations d'un puissant chef des milices anti-balaka, Rodrigue Ngaïbona, alias « général Andjilo ». Il était soupçonné de nombreuses exactions et recherché depuis plusieurs mois. Il a finalement été interpellé dans le nord-ouest de la Centrafrique par le bataillon camerounais de la MINUSCA.
Lundi, deux humanitaires, dont une Française de 67 ans, ont également disparu, kidnappés par des miliciens anti-balaka. Les négociations pour les libérer se poursuivent.