"Les enquêtes se poursuivent avec nos partenaires stratégiques que sont les Français et les Américains, qui disposent de moyens de surveillance en profondeur et qui nous permettent de poursuivre les recherches dans la zone et au-delà mais aussi d'affiner nos réflexions sur les différentes pistes à privilégier", a déclaré Auguste Denise Barry.
Les armées française et américaine disposent de drones basés au Niger voisin, actifs au-dessus du Sahel, une vaste zone aride affectée par des conflits armés dans le nord du Mali et en Libye.
Le ministre de la Sécurité a également fait état d'un "contact permanent" avec les autorités maliennes et nigériennes dans le cadre de cette traque, lors d'un entretien avec la presse.
"Certains pensent que les ravisseurs sont allés d'abord au Mali avant d'aller au Niger, mais si vous regardez géographiquement le positionnement au moment du rapt, ils étaient beaucoup plus proches de la frontière du Niger", a observé M. Barry.
Cinq hommes armés portant des turbans ont enlevé samedi un "officier de sécurité roumain" travaillant dans la mine de manganèse de Tambao, petite localité du nord du Burkina Faso, située à une dizaine de kilomètres du Niger et du Mali.