Disposées sur des palettes de bois, les armes ont été brûlées au champ de tir d'Agoè Nyivé, dans la banlieue nord de Lomé, ainsi que 10.000 munitions, dans des fourneaux sécurisés.
L'opération s'est déroulée dans le cadre de la journée internationale de la paix.
"Le gouvernement, en prenant la décision de brûler ces armes qui peuvent toujours faire mal, réaffirme sa ferme volonté, son engagement et sa détermination à préserver la paix, élément essentiel pour le développement d'un pays", a déclaré le ministre togolais de la sécurité, le général Yark Damehame.
"Je demande aux forces de défense et de sécurité de continuer dans ce sens, pas d'état d'âme pour préserver la paix", a-t-il ajouté.
Depuis un an, les autorités togolaises multiplient les mesures pour empêcher le Togo de basculer dans la violence qui touche son voisin, le Burkina Faso, confronté à des attaques islamistes de plus en plus fréquentes et meurtrières.
Un comité interministériel a notamment été mis en place pour lutter contre les risques de propagation des violences jihadistes en provenance de pays voisins.
Et les députés togolais ont voté en août une loi qui permet au gouvernement de renforcer l'arsenal sécuritaire.
En avril, le président Faure Gnassingbé avait annoncé le démantèlement ces derniers mois de "cellules terroristes" dans le pays. Des services de renseignements européens ont confirmé à l'AFP l'arrestation d'éléments "terroristes" dans le nord du Togo.