Ces jeunes sont accusés d'avoir vandalisé des commerces et agressé des passants, armés de haches, de machettes, de bouteilles cassées et de couteaux, selon des informations relayées dimanche soir sur le compte X du ministère gabonais de l'Intérieur.
La semaine dernière, ces jeunes avaient diffusé des vidéos sur les réseaux sociaux, en se présentant comme "les plus grands bandits de Port-Gentil". "Y'a personne, on tue", dit l'un de ces jeunes sur les images devenues virales.
Ces "bandes de jeunes désoeuvrés" ont semé "la violence et la peur à Port-Gentil" avec des agressions, des vols et des pillages dans plusieurs quartiers de la ville "en prétendant protester contre le chômage", selon un communiqué du ministère de l'Intérieur.
Samedi, les forces de l'ordre ont "mis aux arrêts une trentaine de ces voyous", selon ce communiqué annonçant des poursuites judiciaires accompagnées d'une "grande publicité" sur l'identité des délinquants. Des photos et des vidéos des jeunes interpellés ont été depuis relayées par les autorités et par la presse locale.
Ces interpellations interviennent à quelques jours de la célébration du premier anniversaire de l'arrivée au pouvoir du général Brice Oligui Nguema, après la destitution du président Ali Bongo Ondimba.
Selon le site Gabon Review, 45 jeunes au total doivent être présentés à la justice lundi avant d'être déférés à la prison centrale de Port-Gentil.
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