L'indice phare de la place parisienne, le CAC 40, a ainsi gagné 2,55%, Londres a pris 1,64% et Francfort a bondi de 3,13%, tout comme Milan (+3,09%). Madrid est montée pour sa part de 1,78%.
Cette semaine sera placée sous le signe "des rendez-vous macroéconomiques avec les deux réunions des banques centrales américaine et européenne (respectivement mercredi et jeudi), et des rendez-vous microéconomiques" avec notamment "les résultats des entreprises technologiques aux Etats-Unis", résume auprès de l'AFP Alexandre Baradez, un analyste d'IG France.
Mais pour ce qui est des banques centrales, leur influence a été palpable dès ce lundi avec "la Banque du Japon, qui a décidé de passer en illimité sur les achats d'obligations souveraines et qui a surtout triplé le plafond des achats d'obligations d'entreprises", note-t-il.
Les investisseurs ont ainsi pu faire fi, relève encore M. Baradez, de signaux moins encourageants, en particulier du côté du pétrole, dont les prix sont nettement retombés ce lundi.
Sur le marché de la dette d'Etat, "les spreads (écarts de taux, NDLR) se sont encore un peu resserrés entre l'Italie et l'Allemagne après la non-dégradation de la note de l'Italie par l'agence Standard and Poor's vendredi, ce qui est une bonne nouvelle à court terme pour le pays", poursuit M. Baradez.
En matière de valeurs, Renault a bondi en tête du CAC 40 (+9,86%), suivi de Michelin (+6,65%) alors que l'Etat français envisage de garantir un prêt bancaire d'environ 5 milliards d'euros pour aider le constructeur automobile.
Les valeurs bancaires, soutenues par la perspective de nouvelles mesures de soutien des banques centrales, sont reparties à la hausse: BNP Paribas a pris 5,67% à 27,79 euros, Société Générale 5,05% à 14,20 euros et Crédit Agricole 4,52% à 6,84 euros.