Jacques Banangandzala, Jean Ngouabi, Anatole Limboko Ngoka et l’homme d’affaires Yvon Ghislain Nsende-Moungondo ont été condamnés pour complicité.
Le juge correctionnel a estimé qu’ils avaient appuyé financièrement l’action du général Mokoko, visant à déstabiliser le régime de Brazzaville.
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Arrêtés en 2016 à différents endroits du pays, alors qu’ils surveillaient l’élection présidentielle pour le compte de leur candidat Jean Marie Michel Mokoko, ces opposants ont d’abord été détenus pendant de longs mois dans les geôles de la DGST.
Ils ont ensuite été transférés à la maison d’arrêt, d’où ils ont attendu leur procès, et maintenant, d’où ils purgeront leur peine. Jugés en première instance par la chambre correctionnelle de la cour d’appel de Brazzaville, ces compagnons de Mokoko disposent de trois jours pour faire appel.
Dans la foulée, le propriétaire du journal critique Thalassa, Ghys Fortuné Dombe-Bemba a été mis en liberté provisoire, le temps que son procès se tienne.