Selon le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) qui les a accueillis à leur sortie de la maison d’arrêt, ils sont tous bien portants et en pleine forme.
"Ils ont gardé un moral de fer, car ils savent qu’ils n’ont rien fait d’illégal et d’immoral", a expliqué à VOA Afrique Trésor Nzila Kendet.
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Tout a commencé dans la matinée de mardi, lorsque les leaders de la société civile conduite par l’OCDH ont entamé des démarches auprès du directeur général de la police, le général Jean François Ndengue, et du ministre de la Justice Ange Aimé Bininga, demandant la libération des jeunes du Ras-le-bol. C’est en fin de journée que ce plaidoyer spontané a porté ses fruits.
D’après Trésor Nzila Kendet qui a par ailleurs reçu les fermes assurances du ministre de la Justice, les autres membres du Ras-le-bol, arrêtés le 7 mai dernier à Pointe-Noire, devraient être libérés dans un bref délai.
Francki Nzila Malembre et ses deux compagnons ont été arrêtés en plein quartier Poto Poto, alors qu’ils menaient une campagne d’affichage d’effigies, et dont le message appelait à la libération des opposants politiques en détention.
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Cette libération intervient alors que s’est ouvert lundi à Brazzaville le procès des compagnons du général Jean Marie Michel Mokoko.
