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Les confessions religieuses au chevet de la forêt du bassin du Congo en RDC


Un homme se tient au-dessus des arbres coupés dans une forêt, à Butembo le 12 novembre 2016.
Un homme se tient au-dessus des arbres coupés dans une forêt, à Butembo le 12 novembre 2016.

Les représentants de confessions religieuses et de peuples autochtones en République démocratique du Congo se sont engagés mercredi à Kinshasa pour une action commune en faveur de la protection de la forêt du Bassin du Congo, une première après la rencontre de chefs spirituels à Oslo en juin dernier.

Outre les confessions religieuses (catholique, protestante, musulmane), les représentants des peuples autochtones pygmées ont également participé à cette rencontre qui fait suite à l'initiative interconfessionnelle lancée à Oslo en juin 2017 pour la protection de la forêt tropicale à laquelle la RDC avait pris part.

A cette occasion, des chefs religieux et spirituels s'étaient réunis à Oslo en Norvège pour mettre leur autorité morale au service de la lutte contre la déforestation, fléau qui prive chaque année la planète de dizaines de milliers de km2 de forêt tropicale et avait adopté un plan d'action interconfessionnel en 2018.

La rencontre de Kinshasa avait pour but de "sensibiliser les différentes confessions religieuses en vue d'une action commune au bénéfice de la protection des forêts tropicales et spécialement la forêt du Bassin du Congo", a expliqué Henri Muhiya de la commission des ressources naturelles de l'Eglise catholique.

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La vingtaine de participants ont estimé que la promotion des valeurs traditionnelles congolaises dans des forêts dites "sacrées" - espaces interdits d'accès mais réservés à certains rites d'initiation ou autres rites spirituels - peuvent contribuer à la conservation de forêts congolaises.

Cette plateforme se donne également pour mission "d'influencer les politiques positivement mais aussi d'influencer le comportement des multinationales" au profit de l'exploitation rationnelle de la forêt congolaise. "A quoi servirait aux multinationales de voir la planète disparaître", s'est demandé M. Muhiya.

Avec 220 millions d’hectares de forêts, le bassin du Congo représente le deuxième massif forestier et le deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie à travers plusieurs pays (République démocratique du Congo, Congo-Brazzaville et Gabon notamment).

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Ses tourbières jouent un rôle majeur dans le stockage d'une importante quantité de carbone, a récemment plaidé l'ONG Greenpeace pendant une campagne contre la déforestation.

Avec AFP

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