La police a déclaré qu'un seul des deux hommes interpellés considéré comme suspect.
Selon Radio Canada, les deux suspects seraient étudiants à l'université de Laval, et l'un d'entre eux serait marocain. La police n'a pas voulu confirmer les identités, mentionnant seulement leur nationalité canadienne.
La police a seulement indiqué qu'ils auraient 'fin de la vingtaine, début de la trentaine".
Denis Brière, recteur de l'université, a déclaré : "Je suis sans mot devant ces événements cruels. Ce sont des actes odieux, inhumains, des actes terroristes que nous condamnons haut et fort à l'Université Laval".
Appel à la police
Un des deux auteurs présumés de la fusillade de dimanche à la mosquée de Québec, qui a fait six morts et huit blessés, a appelé la police pour se rendre, a indiqué Denis Turcotte, inspecteur de la police de Québec.
Les premiers appels signalant des tirs au centre culturel islamique de Québec ont été reçus au numéro d'urgence de la police à 19H55 locale (00H55 GMT lundi). La police est arrivée sur place quelques minutes plus tard et a interpellé un premier auteur présumé aux abords de la mosquée.
Vers 20H10 le second suspect a appelé le même numéro d'urgence "pour parler de son geste", a expliqué Denis Turcotte.
"Il a dit qu'il était impliqué dans l'incident", a expliqué Martin Plante, officier de la Gendarmerie du Canada (GRC, police fédérale).
La police n'a pas épilogué si le jeune homme, âgé entre 25 et 30 ans, regrettait son geste ou en donnait les motivations.
Ce suspect a rapidement dit aux policiers qu'il avait garé son véhicule à une vingtaine de kilomètres de là et que les policiers pouvaient l'arrêter, a raconté Denis Turcotte.
L'interpellation a été réalisée à 21H00.
Des perquisitions ont été réalisées tôt lundi matin dans une résidence près de la mosquée, non loin de l'Université Laval à une dizaine kilomètres du coeur historique de Québec. Sur les huit blessés, cinq sont toujours dans un état critique, a indiqué Geneviève Dupuis, porte-parole du Centre hospitalier du Québec.
Donald Trump présente ses condoléances aux Canadiens
Le président américain Donald Trump a téléphoné au Premier ministre du Canada Justin Trudeau pour lui présenter ses condoléances après la fusillade de dimanche dans une mosquée de Québec, qui a fait six morts et huit blessés.
"Le président Trump a transmis ses condoléances au Premier ministre et à la population du Canada à la suite de la fusillade tragique survenue au Centre culturel islamique de Québec, situé dans la ville de Québec, et lui a offert toute aide jugée nécessaire", a indiqué le bureau du Premier ministre dans un communiqué.
L'attaque a été qualifiée "d'attentat terroriste", par Justin Trudeau.
"La diversité est notre force et, en tant que Canadiens, la tolérance religieuse est une valeur qui nous est chère", a souligné Justin Trudeau qui devait se rendre à Québec lundi en fin d'après-midi pour une veillée avec toutes les communautés religieuses, la classe politique et la société civile.
Le chef du gouvernement canadien avait samedi lancé un message de rassemblement et d'unité en promettant d'accueillir les réfugiés "indépendamment de leur foi". Des propos qui se démarquaient de la politique américaine après la décision du président Donald Trump d'interdire l'entrée des Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans.