M. Dieng soutient que la décision de Bujumbura de se retirer de la CPI "ne change pas la donne sur les poursuites éventuelles".
Le Conseiller spécial des Nations Unies sur la prévention du génocide reconnait néanmoins que le Burundi, un pays souverain, a le doit de quitter la Cour Pénale Internationale. Mais, "les effets de ce retrait ne sont pas rétroactifs", a-t-il précisé.
Le président Pierre Nkurunziza a promulgué mardi la loi prévoyant que son pays se retire de cette juridiction internationale. Toutefois, le Burundi doit notifier l'ONU pour lancer formellement le processus.