"Ce sont des forces temporaires", a indiqué le colonel John Dorrian, un porte-parole militaire américain à Bagdad, qui confirmait des informations parues dans le New York Times.
Depuis octobre 2015, des soldats américains des forces spéciales sont sur le terrain en Syrie pour conseiller et entrainer les forces locales se battant contre les jihadistes, notamment l'alliance arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS).
Les militaires supplémentaires qui sont en cours de déploiement sont notamment des Marines servant des canons de 155 mm, qui sont stationnés dans la région de Raqa.
Ils sont aussi des soldats des forces spéciales équipés de véhicules blindés Stryker, envoyés dans la région de Minbej plus au nord pour dissuader de potentiels combats opposant les forces turques et leurs alliés aux FDS.
L'administration Donald Trump est en train d'examiner le plan pour vaincre l'EI demandé par le président américain au Pentagone.
Selon la presse américaine, le plan propose l'envoi d'artillerie mais aussi de forces spéciales supplémentaires et d'hélicoptères d'attaque.
Selon les militaires américains, de 3 à 4.000 jihadistes se trouveraient retranchés dans Raqa, ville d'environ 300.000 habitants.