"A environ 6h du matin, nous avons conclu un accord définitif avec ZTE", a-t-il affirmé dans un entretien à la chaîne d'informations financières CNBC, avant la publication d'un communiqué du département du commerce.
"ZTE doit s'acquitter d'une amende de 1 milliard de dollars", souligne le texte, ajoutant que 400 millions de dollars devront par ailleurs être placés sous séquestre et seront utilisés en cas de nouvelle violation de l'accord.
Ces pénalités s'ajoutent aux 892 millions déjà payés par ZTE en vertu de l'accord de mars 2017, rappelle le département au Commerce.
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Le dossier ZTE empoisonne depuis plusieurs semaines les relations entre la Chine et les Etats-Unis, qui ont interdit mi-avril l'exportation de composants électroniques américains comme les microprocesseurs indispensables à la fabrication des smartphones au groupe chinois.
Cette interdiction a conduit le groupe chinois à la cessation de l'essentiel de ses activités, ce qui pénalise par ricochet des entreprises américaines.
Outre l'amende, ZTE a également accepté de remanier son conseil d'administration et son équipe dirigeante dans les 30 prochains jours.
"Nous installons littéralement un département de respect et de conformité à la règlementation de notre choix au sein de l'entreprise pour la surveiller. Ils paieront ces personnes (chargées de faire respecter la réglementation) mais celles-ci rendront des comptes au nouveau président du conseil d'administration", a souligné Wilbur Ross sur CNBC.
"Nous allons étroitement surveiller les agissements de ZTE. S'ils venaient à commettre de nouvelles violations, nous pourrions leur refuser l'accès aux technologies américaines et collecter les 400 millions placés sous séquestre", a également commenté le secrétaire au Commerce, cité dans le communiqué.
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Le dossier ZTE a pris une tonalité politique, de nombreux parlementaires américains ayant donné de la voix pour s'opposer à un accord.
Fin mai, le président Donald Trump avait ainsi provoqué la colère de nombre d'élus du Congrès, démocrates comme républicains, après avoir indiqué avoir trouvé un accord pour régler le contentieux.
Avec AFP