Dans la culture des peuples du sud Togo, « Hellu » est un cri de malédiction. Il est poussé par une personne accusée injustement, pour invoquer le malheur sur son bourreau. Il exprime également la détresse.
Et c’est par ce cri que les femmes de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) ont débuté leur marche ce vendredi 29 novembre, à Lomé.
Toutes de noir vêtues en signe de deuil et de tristesse, elles ont arpenté les rues de la capitale togolaise avec une seule motivation : demander au gouvernement de libérer leurs frères, maris, et tous ceux qui sont emprisonnés sans cause, selon elles.
Les incendies des marchés de Kara et de Lomé survenus respectivement le 9 et le 12 janvier dernier ont fait l’objet d’instruction judiciaire. Aujourd’hui, les femmes réclament la tenue d’un procès, promettant de « coincer » ceux qui ne disposent d’aucun argument contre ces « détenus innocents ». « Ils ne doivent pas avoir peur de la vérité ! » a dit l’une d’entre elles.
A l’issue de cette première journée, la vice-présidente de la section dames de l’ANC lance un appel aux femmes togolaises pour qu’elles restent mobilisées.
La spécificité de ces manifestations de la section dames de l’ANC est que les marches débutent à proximité d’un marché, lieu par excellence d’activités féminines au Togo.
Et c’est par ce cri que les femmes de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) ont débuté leur marche ce vendredi 29 novembre, à Lomé.
Toutes de noir vêtues en signe de deuil et de tristesse, elles ont arpenté les rues de la capitale togolaise avec une seule motivation : demander au gouvernement de libérer leurs frères, maris, et tous ceux qui sont emprisonnés sans cause, selon elles.
Les incendies des marchés de Kara et de Lomé survenus respectivement le 9 et le 12 janvier dernier ont fait l’objet d’instruction judiciaire. Aujourd’hui, les femmes réclament la tenue d’un procès, promettant de « coincer » ceux qui ne disposent d’aucun argument contre ces « détenus innocents ». « Ils ne doivent pas avoir peur de la vérité ! » a dit l’une d’entre elles.
A l’issue de cette première journée, la vice-présidente de la section dames de l’ANC lance un appel aux femmes togolaises pour qu’elles restent mobilisées.
La spécificité de ces manifestations de la section dames de l’ANC est que les marches débutent à proximité d’un marché, lieu par excellence d’activités féminines au Togo.