Toutes les structures sanitaires de N'Djamena étaient opérationnelles mardi et les activités dans les différents ministères avaient repris.
La reprise était cependant plus timide dans certains établissement scolaires.
"Les enseignants sont présents ainsi que les élèves, mais la journée sera consacrée à la salubrité des salles de classe", a indiqué le proviseur du lycée technique commercial, l'un des plus grands de la capitale.
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Même situation dans d'autres lycées de N'Djamena où les cours ont en revanche repris dans écoles.
"La reprise est un peu difficile mais on répond présent à l'appel de notre syndicat", a déclaré à l'AFP Mahamat Issa, agent au ministère des finances.
"Ayant constaté le paiement effectif des salaires à N'Djamena et en province, la plateforme syndicale appelle tous les travailleurs à la reprise de travail", avait indiqué lundi soir dans un communiqué cette "plateforme syndicale revendicative" à l'origine de la grève.
Il y a près d'une semaine, le gouvernement et la plateforme avaient signé un accord visant à mettre fin à la grève à condition que soient payés les fonctionnaires qui ne l'avaient pas été en février du fait de la grève.
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L'accord prévoyait aussi d'étudier "des alternatives à la réduction des primes et/ou indemnités des fonctionnaires". Cette réduction de près de 50% des primes avait été le délencheur de la grève en janvier.
Depuis les premières mesures d'austérité en 2016, les agents de l'Etat ont été amputés d'un tiers de leur revenu.
L'accord envisageait aussi l'application d'un moratoire de trois mois par les banques sur les prêts contractés par les fonctionnaires.
Les banques ont prélevé de l'argent aux fonctionnaires, selon la plateforme syndicale, qui avait néanmoins appelé à reprendre le travail malgré cet accroc à l'accord.
Avec AFP