Un tribunal égyptien a interdit toutes les activités des Frères musulmans et ordonné la confiscation de tous les biens et avoirs de la confrérie.
Ces mesures marquent une intensification de la campagne lancée par le gouvernement soutenu par l’armée, en vue d’affaiblir le mouvement islamiste du président déchu Mohamed Morsi.
L’arrêt du tribunal intervient plus d’un mois après la mort de plusieurs centaines de manifestants islamistes, lors d’une opération policière pour disperser des rassemblements pro-Morsi, dans la capitale égyptienne. L’opération a été suivie d’une vague de violence à travers le pays.
Suite au renversement du président Hosni Moubarak en 2011, les Frères musulmans, qui ont vécu dans la clandestinité pendant la majorité de leurs 85 années d’existence, ont pu former parti politique (le parti de la Justice et de la Liberté), qui a gagné les élections législatives et la présidentielle.
La décision de lundi est susceptible d’un recours en appel. Elle pourrait, néanmoins, forcer davantage de sympathisants de la confrérie à retourner à la clandestinité. Elle risque aussi d’encourager des jeunes islamistes à prendre les armes contre l’État.
Le groupe revendique un effectif d’un million de membres.
Ces mesures marquent une intensification de la campagne lancée par le gouvernement soutenu par l’armée, en vue d’affaiblir le mouvement islamiste du président déchu Mohamed Morsi.
L’arrêt du tribunal intervient plus d’un mois après la mort de plusieurs centaines de manifestants islamistes, lors d’une opération policière pour disperser des rassemblements pro-Morsi, dans la capitale égyptienne. L’opération a été suivie d’une vague de violence à travers le pays.
Suite au renversement du président Hosni Moubarak en 2011, les Frères musulmans, qui ont vécu dans la clandestinité pendant la majorité de leurs 85 années d’existence, ont pu former parti politique (le parti de la Justice et de la Liberté), qui a gagné les élections législatives et la présidentielle.
La décision de lundi est susceptible d’un recours en appel. Elle pourrait, néanmoins, forcer davantage de sympathisants de la confrérie à retourner à la clandestinité. Elle risque aussi d’encourager des jeunes islamistes à prendre les armes contre l’État.
Le groupe revendique un effectif d’un million de membres.