A l’occasion de la Journée mondiale de l’Enfance, la Représentante spéciale des Nations Unies (ONU) pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui, a choisi de séjourner dans la capitale du Nord-Kivu, Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). De nombreuses manifestations culturelles y étaient prévues pour commémorer l’anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, signée par 191 pays il y a 24 ans à peine, soit 30 ans après l’adoption par l’Onu de la Déclaration universelle des droits de l’enfant.
Mme Zerrougui, qui a commencé sa visite par Kinshasa, devrait se rendre jeudi à Rutshuru, pour continuer sa visite d’évaluation de la situation des enfants touchés par les conflits armés, notamment à travers les progrès réalisés dans la mise en œuvre du plan d'action signé par le gouvernement du président Joseph Kabila pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d'enfants par les forces armées congolaises, indique un communiqué de l’Onu.
En RDC, la violence à l'égard des enfants a pris bien des formes, mis à part l’enrôlement forcé dans les milices. Les viols se poursuivent, ainsi que d’autres souffrances physiques autant que psychologiques.
Dans une interview avec Nathalie Barge, Jean-Pascal Mugaruka, responsable du Réseau National des ONGs des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo ( Renadhoc) à Goma, a évoqué les défis auxquels les enfants, notamment les anciens enfants soldats, sont confrontés. « Ils n’ont pas pu continuer à étudier » note-t-il. Il s’agit maintenant « de démobiliser les enfants soldats et de les réinsérer socialement pour qu’ils puissent retrouver leurs droits respectifs », a-t-il poursuivi.
Le M23 ayant déposé les armes, ce groupe armé, ainsi que d’autres « ont manifesté la volonté de pouvoir libérer ces enfants dans un temps record », a ajouté M. Mugaruka.
Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a appelé la communauté internationale à accorder une plus grande attention aux millions d'enfants victimes de violences et de mauvais traitements non signalés ou qui passent inaperçus.
« Nous avons tous la responsabilité de rendre 'visible l'invisible', que ce soient les gouvernements, qui doivent promulguer et faire respecter des lois interdisant la violence à l'égard des enfants, ou les simples citoyens qui refusent de garder le silence lorsqu'ils sont témoins de maltraitance ou la soupçonnent », a déclaré le Directeur général de l'UNICEF, Anthony Lake.
Mme Zerrougui, qui a commencé sa visite par Kinshasa, devrait se rendre jeudi à Rutshuru, pour continuer sa visite d’évaluation de la situation des enfants touchés par les conflits armés, notamment à travers les progrès réalisés dans la mise en œuvre du plan d'action signé par le gouvernement du président Joseph Kabila pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation d'enfants par les forces armées congolaises, indique un communiqué de l’Onu.
En RDC, la violence à l'égard des enfants a pris bien des formes, mis à part l’enrôlement forcé dans les milices. Les viols se poursuivent, ainsi que d’autres souffrances physiques autant que psychologiques.
Dans une interview avec Nathalie Barge, Jean-Pascal Mugaruka, responsable du Réseau National des ONGs des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo ( Renadhoc) à Goma, a évoqué les défis auxquels les enfants, notamment les anciens enfants soldats, sont confrontés. « Ils n’ont pas pu continuer à étudier » note-t-il. Il s’agit maintenant « de démobiliser les enfants soldats et de les réinsérer socialement pour qu’ils puissent retrouver leurs droits respectifs », a-t-il poursuivi.
Le M23 ayant déposé les armes, ce groupe armé, ainsi que d’autres « ont manifesté la volonté de pouvoir libérer ces enfants dans un temps record », a ajouté M. Mugaruka.
Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a appelé la communauté internationale à accorder une plus grande attention aux millions d'enfants victimes de violences et de mauvais traitements non signalés ou qui passent inaperçus.
« Nous avons tous la responsabilité de rendre 'visible l'invisible', que ce soient les gouvernements, qui doivent promulguer et faire respecter des lois interdisant la violence à l'égard des enfants, ou les simples citoyens qui refusent de garder le silence lorsqu'ils sont témoins de maltraitance ou la soupçonnent », a déclaré le Directeur général de l'UNICEF, Anthony Lake.