Avant de retourner en Europe, pour poursuivre leur sensibilisation sur la situation en Centrafrique, les leaders religieux centrafricains ont expliqué avoir reçu "des promesses et engagements pour accompagner le processus de pacification du pays", selon l'imam Layama.
Le conflit n'est pas religieux mais militaro-politique", explique le révérend Gbangou."La situation dans notre pays mérite une attention particulière comme la Syrie et l'Ukraine. Nous devons être au centre de l’intérêt américain."
Alors que l'Onu estime que près de 2,5 millions de Centrafricains ont besoin d'assistance, les religieux affirme que le vivre ensemble est toujours possible à Bangui. "Actuellement en Centrafrique, l'Etat est impuissant, inexistant. L'Etat n'a pas les moyens pour assurer ses obligations", selon Mgr Nzapalainga.
Concernant la crainte d'une partition du pays, "la crainte est encore là. Tous les musulmans en Centrafrique ne sont pas des étrangers", estime Nicolas Gbangou.
"Le Tchad ne peut pas prétendre aider le pays et l'enfoncer dans la détresse. La collaboration avec ce pays frère doit connaître un nouvel essor. Intégrer le Tchad au sein de la Misca n'est qu'une manière de tromper le peuple centrafricain. L'Union africaine devrait demander la suspension de cette participation tchadienne à cette force jusqu'à ce que la collaboration bilatérale entre nos deux pays soit revue", selon lui.
La saison des pluies qui s'annonce est aussi une source d'inquiétude. "Nous venons de faire une tournée à l'intérieur du pays et certains villages ont été entièrement brûlés. Les populations dorment sous les arbres. Des femmes, des enfants, des vieillards qui ne pourront pas se protéger des pluies et des maladies. Il faut une action humanitaire d'urgence", insiste l'imam Layama.
L'archevêque de Bangui estime que la Centrafrique est revenue à l’âge de pierre en matière d'agriculture.
Dans ce contexte, la tenue des élections d'ici février 2015 semble impossible, constatent les trois leaders religieux.
Malgré le chaos, l'espoir demeure. "Quelle que soit la durée de la nuit, le jour nouveau finira par se lever. Musulmans, Chrétiens, ensemble, se tiendront la main pour construire la Centrafrique. Tôt ou tard, ce message retentira dans le cœur des Centrafricains", affirme Mgr Nzapalainga.
Les trois hommes ne rentreront dans leur pays que début avril après avoir achevé une nouvelle tournée en Europe
Le conflit n'est pas religieux mais militaro-politique", explique le révérend Gbangou."La situation dans notre pays mérite une attention particulière comme la Syrie et l'Ukraine. Nous devons être au centre de l’intérêt américain."
Alors que l'Onu estime que près de 2,5 millions de Centrafricains ont besoin d'assistance, les religieux affirme que le vivre ensemble est toujours possible à Bangui. "Actuellement en Centrafrique, l'Etat est impuissant, inexistant. L'Etat n'a pas les moyens pour assurer ses obligations", selon Mgr Nzapalainga.
Concernant la crainte d'une partition du pays, "la crainte est encore là. Tous les musulmans en Centrafrique ne sont pas des étrangers", estime Nicolas Gbangou.
"Le Tchad ne peut pas prétendre aider le pays et l'enfoncer dans la détresse. La collaboration avec ce pays frère doit connaître un nouvel essor. Intégrer le Tchad au sein de la Misca n'est qu'une manière de tromper le peuple centrafricain. L'Union africaine devrait demander la suspension de cette participation tchadienne à cette force jusqu'à ce que la collaboration bilatérale entre nos deux pays soit revue", selon lui.
La saison des pluies qui s'annonce est aussi une source d'inquiétude. "Nous venons de faire une tournée à l'intérieur du pays et certains villages ont été entièrement brûlés. Les populations dorment sous les arbres. Des femmes, des enfants, des vieillards qui ne pourront pas se protéger des pluies et des maladies. Il faut une action humanitaire d'urgence", insiste l'imam Layama.
L'archevêque de Bangui estime que la Centrafrique est revenue à l’âge de pierre en matière d'agriculture.
Dans ce contexte, la tenue des élections d'ici février 2015 semble impossible, constatent les trois leaders religieux.
Malgré le chaos, l'espoir demeure. "Quelle que soit la durée de la nuit, le jour nouveau finira par se lever. Musulmans, Chrétiens, ensemble, se tiendront la main pour construire la Centrafrique. Tôt ou tard, ce message retentira dans le cœur des Centrafricains", affirme Mgr Nzapalainga.
Les trois hommes ne rentreront dans leur pays que début avril après avoir achevé une nouvelle tournée en Europe