Le parti républicain garde ainsi la majorité des 435 sièges de la Chambre qu'elle avait conquise en 2010, contraignant alors le président Barack Obama à une difficile cohabitation deux ans seulement après son élection.
Si elle était élue à la Maison Blanche, la démocrate Hillary Clinton devrait donc cohabiter avec une Chambre contrôlée par ses adversaires politiques. En revanche, si c'est Donald Trump qui s'installe au 1600 Pennsylvania Avenue, il devrait lui être plus facile de faire passer son programme.
Avant le scrutin de mardi qui se tenait en même temps que la présidentielle aux Etats-Unis, les républicains détenaient 246 sièges contre 186 pour les démocrates à la Chambre des représentants.
Avec les premiers résultats dépouillés, les démocrates semblaient avoir gagné des sièges mais ils restaient loin de la majorité, avec 200 élus contre 235 sièges pour les républicains, selon les prévisions de NBC.
Les Américains renouvelaient également mardi un tiers (34 sièges) du Sénat, la Chambre haute du Congrès contrôlée par les républicains depuis 2014 et qui joue un rôle crucial dans le processus de nomination des juges de la Cour suprême et les plus hauts responsables gouvernementaux.
Les républicains avaient jusqu'à mardi 54 sénateurs contre 46 pour les démocrates. En cas d'égalité entre le nombre de sénateurs, c'est la couleur de la Maison Blanche qui fera pencher la balance car le vice-président, président du Sénat, détient une voix décisive, en plus des 100 élus.
Les démocrates ont rapidement enregistré mardi une victoire dans l'Illinois, terre natale d'Hillary Clinton, où une ancienne combattante en Irak, Tammy Duckworth, a battu le sénateur républicain sortant Mark Kirk.
Mais les républicains ont conforté leurs chances de conserver la Chambre haute avec l'annonce de la victoire de l'ancien candidat à la primaire de ce parti pour la Maison Blanche, Marco Rubio, 45 ans.
Un temps espoir du parti pour la présidentielle, le jeune dirigeant d'origine cubaine avait dû jeter l'éponge en mars pendant les primaires face aux succès engrangés par Donald Trump et à l'issue d'une virulente campagne.
Avec AFP