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Les élections sont "derrière nous", affirme le président au Zimbabwe


Emmerson Mnangagwa, vote à l'école primaire de Sherwood à Kwekwe, Zimbabwe, le 30 juillet 2018.
Emmerson Mnangagwa, vote à l'école primaire de Sherwood à Kwekwe, Zimbabwe, le 30 juillet 2018.

Il faut dépasser la période électorale et "embrasser l'avenir", a affirmé lundi le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, dont l'élection est contestée par l'opposition qui a saisi la Cour constitutionnelle.

"Il est temps de mettre la période électorale derrière nous et d'embrasser l'avenir", a affirmé M. Mnangagwa, qui avait revêtu le collier, la médaille et l'écharpe protocolaires pour un discours à l'occasion de la "journée des héros" de l'indépendance.

Au même moment, un leader de l'opposition, Jeff Chaitezvi, était arrêté à l'aéroport de Harare, selon l'organisation des Avocats zimbabwéens pour les droits de l'Homme (ZLHR).

>> Lire aussi : L'opposition dépose son recours contestant les résultats de la présidentielle au Zimbabwe

Arrivé au pouvoir en novembre après le coup de force contre Robert Mugabe en novembre, M. Mnangagwa a dû repousser son investiture initialement prévu dimanche en raison d'un recours de l'opposition qui conteste le résultat de l'élection du 30 juillet.

Le scrutin, le premier depuis la chute de Mugabe, resté 37 ans au pouvoir, a été remporté dès le premier tour par Mnangagwa (50,8%) devant le leader du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), Nelson Chamisa (44,3%).

Violences au Zimbabwe après l'annonce des résultats (vidéo)
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L'opposition, qui parle de fraude "mammouth" et assure avoir gagné, a déposé vendredi un recours devant la Cour constitutionnelle qui a 14 jours pour trancher.

Deux jours après les élections, la répression des manifestations contestant l'élection a fait au moins six morts dans un climat de grande tension.

Lundi, M. Mnangagwa a répété que le scrutin avait été "libre, équitable, transparent et crédible", accusant l'opposition des violences.

>> Lire aussi : Opposition et pouvoir en situation délicate au Zimbabwe

Il a ensuite tenu un discours très économique, estimant qu'il fallait "moderniser notre économie", "mécaniser l'agriculture", "exploiter les richesses minérales" et poursuivre "les efforts pour attirer les investisseurs étrangers".

"La paix est la meilleure route pour le développement (..) Maintenant est venue l'heure du progrès (..) la voyage ne sera pas facile", a-t-il lancé appelant ses compatriotes à "l'unité" et la "paix".

Avec AFP

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