Les militants islamistes qui ont pris le contrôle de la ville irakienne de Mossoul mardi se seraient ensuite emparés de la plus grande raffinerie de pétrole du pays.
Selon des responsables irakiens de la sécurité, les insurgés sont entrés à Beiji, ont mis le feu à la station de police et au palais de justice, et ont chassé les quelques 250 hommes qui gardaient la raffinerie. Les insurgés auraient offert aux gardes de les laisser partir indemnes, s'ils le faisaient pacifiquement.
La télévision d'Etat irakienne a déclaré mercredi que la 4e Brigade de l'armée a expulsé les militants de Beiji quelques heures plus tard.
Des sources au sein du gouvernement turc ont précisé que les militants ont saisi le consulat turc à Mossoul. L'Agence France Presse (AFP) a rapporté que le consul de Turquie et 24 gardes et assistants ont été enlevés. Selon Reuters, des officiels turcs assurent que des efforts sont en cours pour les retrouver.
Le ministre des Affaires étrangères de l'Irak, Hoshyar Zebari, a annoncé que le gouvernement de Bagdad collaborera avec les autorités kurdes dans le nord du pays pour repousser les insurgés de Mossoul. Les dirigeants irakiens doivent s'unir, a-t-il poursuivi, pour faire face à ce qu'il a qualifié de « menace mortelle grave » contre le pays. Il a promis une réponse rapide à la prise de Mossoul, qui représente une défaite cuisante pour le régime chiite au pouvoir à Bagdad.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), la prise de Mossoul s’est traduite par un vaste mouvement de population, 500.000 personnes ayant fui leurs domiciles.
Pour le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, l’Irak connait « un moment difficile ». Il a demandé au parlement de convoquer une session d'urgence pour déclarer l'état d'urgence. Le président du Parlement irakien, Oussama al-Nujaifi, a lui qualifié la prise de Mossoul de « catastrophe ».
Le gouvernement irakien peine à contrôler l'insurrection croissante de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), milice s’inspirant du réseau Al-Qaïda. Plus tôt cette année, le groupe s’était déjà emparé d’une autre ville irakienne, Fallouja, que les forces gouvernementales ont été incapables de reprendre après des mois de combats.
Les militants
Selon des responsables irakiens de la sécurité, les insurgés sont entrés à Beiji, ont mis le feu à la station de police et au palais de justice, et ont chassé les quelques 250 hommes qui gardaient la raffinerie. Les insurgés auraient offert aux gardes de les laisser partir indemnes, s'ils le faisaient pacifiquement.
La télévision d'Etat irakienne a déclaré mercredi que la 4e Brigade de l'armée a expulsé les militants de Beiji quelques heures plus tard.
Des sources au sein du gouvernement turc ont précisé que les militants ont saisi le consulat turc à Mossoul. L'Agence France Presse (AFP) a rapporté que le consul de Turquie et 24 gardes et assistants ont été enlevés. Selon Reuters, des officiels turcs assurent que des efforts sont en cours pour les retrouver.
Le ministre des Affaires étrangères de l'Irak, Hoshyar Zebari, a annoncé que le gouvernement de Bagdad collaborera avec les autorités kurdes dans le nord du pays pour repousser les insurgés de Mossoul. Les dirigeants irakiens doivent s'unir, a-t-il poursuivi, pour faire face à ce qu'il a qualifié de « menace mortelle grave » contre le pays. Il a promis une réponse rapide à la prise de Mossoul, qui représente une défaite cuisante pour le régime chiite au pouvoir à Bagdad.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), la prise de Mossoul s’est traduite par un vaste mouvement de population, 500.000 personnes ayant fui leurs domiciles.
Pour le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, l’Irak connait « un moment difficile ». Il a demandé au parlement de convoquer une session d'urgence pour déclarer l'état d'urgence. Le président du Parlement irakien, Oussama al-Nujaifi, a lui qualifié la prise de Mossoul de « catastrophe ».
Le gouvernement irakien peine à contrôler l'insurrection croissante de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), milice s’inspirant du réseau Al-Qaïda. Plus tôt cette année, le groupe s’était déjà emparé d’une autre ville irakienne, Fallouja, que les forces gouvernementales ont été incapables de reprendre après des mois de combats.
Les militants