Des affrontements avaient éclaté en mai à l'Université de Khartoum entre les forces de sécurité et des centaines d'étudiants qui manifestaient pour protester contre la politique du gouvernement et réclamer la libération de militants détenus.
Six étudiants ont été relâchés au cours des derniers jours mais huit autres sont toujours détenus par le NISS, a affirmé à l'AFP leur avocate Manal Khojli.
"Les étudiants libérés n'ont pas été inculpés", a-t-elle précisé.
Des sources diplomatiques proches des familles des détenus ont confirmé la libération de six étudiants, indiquant que les autres pourraient, eux, être inculpés.
Selon Me Khojli, des discussions sont en cours pour permettre aux étudiants libérés de réintégrer leur université.
En avril, deux étudiants avaient été tués alors qu'ils participaient à une manifestation, déclenchant une série de protestations sur le campus et des affrontements avec les forces de sécurité.
Les forces de sécurité soudanaises sont souvent accusées par des ONG de harceler, d'arrêter et de torturer des activistes des droits humains, des opposants politiques et des journalistes.
Avec AFP