En Libye les combats continuent notamment aux abords de Tripoli, la capitale libyenne, qui est désormais une ville déserte.
Les habitants restent terrés chez eux dans la crainte des combats. Hier, le leader libyen a laissé entendre qu’il allait armer ses partisans pour le défendre face à l’insurrection.
Face à cette situation, des dizaines de milliers d’étrangers fuient la Libye, notamment vers l’Egypte et la Tunisie, deux pays frontaliers, comme l’explique Jean-Philippe Chauzy, porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Mais la pression sur la population locale est trop importante. Le HCR prévoit d’affréter un avion-cargo transportant des tentes et du matériel de secours en Tunisie. Quant à l’OIM, elle appelle à la solidarité pour recueillir onze millions de dollars.
Autre exode à la frontière, cette fois entre la Libye et le Niger. Des centaines de personnes fuient les représailles contre les Sub-sahariens, selon Daouda Mamoudou. Il gère le centre de transit des migrants de Dirkou (à 650 km d’Agadez) qui a vu arriver des centaines de Nigériens.