"Des roquettes et obus ont touché des maisons dans les quartiers de Ain Zara et Bab Ben Ghachir", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Amine Al-Hachemi.
Les bombardements ont tué cinq femmes, blessé cinq autres civils et provoqué des dégâts matériels, selon lui.
Le GNA, basé à Tripoli et reconnu par l'ONU, a dénoncé des "bombardements à l'aveugle", les imputant aux forces du maréchal Haftar --homme fort de l'est du pays--, qui mènent depuis avril une offensive pour s'emparer de la capitale.
Une trêve avait été décrétée le 12 janvier, mais des combats continuent d'opposer régulièrement les forces pro-Haftar et leurs rivales du GNA, qui s'accusent mutuellement de violations.
Le GNA a répondu positivement jeudi aux appels à un nouveau cessez-le-feu lancés mardi par l'ONU et plusieurs pays, mais a indiqué qu'il se réservait "le droit de riposter aux agressions quotidiennes qui visent les civils et les installations publiques".
Dans un communiqué, il a appelé la communauté internationale "à s'adresser directement à l'agresseur pour qu'il cesse ses violations et ses crimes", en allusion au maréchal Haftar.
L'ONU ainsi que plusieurs pays arabes et occidentaux ont appelé mardi les parties en conflit en Libye à une trêve humanitaire afin de permettre aux autorités sanitaires de prévenir une éventuelle arrivée du nouveau coronavirus en Libye.
Le maréchal Haftar n'a pas réagi à cet appel.
Les autorités sanitaires affirment n'avoir détecté aucun cas de contamination dans le pays, divisé et en proie au chaos depuis des années.
Soucieuse également d'une propagation du nouveau coronavirus, la Mission de l'ONU en Libye (Manul) a exhorté mardi les deux camps à cesser les combats, incitant les Libyens à "unir leurs forces immédiatement avant qu'il ne soit trop tard" pour faire face à cette pandémie.