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Les combats continuent à Benghazi malgré l'annonce de la victoire sur les jihadistes


Un membre de l'armée nationale libyenne lors des affrontements avec des militants islamistes à Benghazi, en Libye, le 6 juillet 2017.
Un membre de l'armée nationale libyenne lors des affrontements avec des militants islamistes à Benghazi, en Libye, le 6 juillet 2017.

L'Armée nationale libyenne (ANL), auto-proclamée par l'homme fort de l'est libyen Khalifa Haftar, a indiqué dimanche avoir perdu au moins 23 soldats dans des opérations de "ratissage" des dernières poches jihadistes à Benghazi, depuis l'annonce mercredi de la victoire face aux "terroristes".

Selon le porte-parole des forces spéciales de l'ANL, le colonel Miloud al-Zwei, trois soldats ont été tués dimanche par des mines, dans des opérations de ratissage des quartiers de Soug al-Hout et al-Sabri, où sont retranchés les derniers jihadistes.

Selon lui, vingt autres soldats ont été tués depuis mercredi "par des terroristes qui étaient cachés dans des maisons".

Des combats continuent d'opposer des forces de l'ANL à des jihadistes retranchés dans la zone de Soug al-Jarid, entre Soug al-Hout et al-Sabri, a ajouté le colonel al-Zwei.

Le maréchal Khalifa Haftar avait annoncé mercredi "la libération totale" de Benghazi, trois ans après avoir lancé une opération militaire pour reprendre ce bastion de la révolution libyenne de 2011 tombé aux mains des jihadistes.

Le colonel al-Zwei a annoncé par ailleurs la mort de plusieurs jihadistes, sans en préciser le nombre. 17 autres ont été arrêtés par l'ANL, a-t-il dit.

Les forces pro-Haftar ont appelé de nouveau les citoyens à ne pas entrer dans les "zones libérées" où un grand nombre de mines ont été trouvées.

Le maréchal Haftar conteste la légitimité du gouvernement d'entente nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, reconnu par la communauté internationale et installé à Tripoli.

Cet ancien dignitaire du régime Kadhafi, qui a aussi vécu aux Etats-Unis, est accusé par ses rivaux, en particulier les puissantes milices de Misrata (ouest), de vouloir instaurer un régime militaire en Libye.

Avec AFP

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