"La Force mixte a pris le contrôle de la ville de Garabulli et de tous les sites vitaux, des stations essence et des barrages de sécurité", a indiqué cette force, loyale au GNA sur sa page Facebook.
Le maire de la ville, Hussein Bou Ghnima, a confirmé à l'AFP la fin des combats, précisant qu'une force pro-GNA était restée sur place pour sécuriser Garabulli, ville côtière située à 60 km à l'est de Tripoli, et dégager les routes qui avaient été bloquées par les combats.
M. Bou Ghnima a fait état de "dégâts matériels sérieux" ainsi que de "victimes civiles".
Les combats dimanche et lundi ont fait au moins quatre morts, dont deux travailleurs étrangers, et 21 autres blessés, selon un bilan du ministère de la Santé communiqué mardi matin.
Des milices fidèles à l'ancien chef d'un gouvernement non reconnu, Khalifa Ghweil, écarté du pouvoir après la formation du GNA, s'étaient rassemblées la semaine dernière à Garabulli en vue de lancer une offensive sur la capitale, provoquant la riposte des forces loyales au GNA.
Les forces loyales au GNA ont gagné en influence fin mai à Tripoli après avoir chassé leurs rivaux des positions qu'ils occupaient notamment dans le sud de la capitale.
Six ans après la révolte ayant mis fin à la dictature de Mouammar Kadhafi, la Libye reste engluée dans une interminable crise de transition, victime d'une insécurité persistante, d'une économie en lambeaux et de rivalités politiques incessantes.
Avec AFP