Mercredi, Ruben Clemente Nguema Engonga, président du tribunal de Bata et fils du ministre de l'Intérieur, ainsi que Martín Obiang Ondo, magistrat au tribunal de Malabo, ont été limogés pour "irrégularités", selon deux décrets lus à la télévision d'Etat.
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Toujours par décrets, un petit-fils du président Obiang, Constantino Obiang Mba, directeur général de l'entreprise publique de télécommunications, Getesa, a été limogé le 17 janvier, alors que l'ambassadeur de Guinée au Tchad a été démis de ses fonctions mardi après avoir été arrêté fin décembre.
Malabo soupçonne ces personnes d'être impliquées dans la tentative de "coup d'Etat" que Malabo dit avoir déjoué fin décembre dernier.
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Mi-janvier, le président Obiang, avait appelé la justice de son pays à être "plus rigide et plus sévère" contre les auteurs du "coup d'Etat".
Le 3 janvier, la Guinée équatoriale avait déclaré avoir déjoué un "coup d'Etat". Selon Malabo, un groupe de mercenaires étrangers avait voulu le 24 décembre attaquer le chef de l'Etat, qui se trouvait dans son palais de Koete Mongomo, à une cinquantaine de km du carrefour des trois frontières entre le Gabon, la Guinée et le Cameroun.
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La Guinée équatoriale, un des plus gros producteurs de pétrole d'Afrique subsaharienne, mais dont la grande majorité de sa population vit dans la pauvreté, a connu une histoire agitée de coups et tentatives de coups d'Etat depuis son indépendance de l'Espagne en 1968.
Avec AFP