A l’unanimité, la résolution a été adoptée car toute réduction de l’effectif de la Monusco risquerait d’entraîner une augmentation de la violence dans l’est du pays.
Le texte prévoit que tout changement concernant la présence des 20.000 casques bleus devra être basé sur la consolidation de l’autorité du gouvernement congolais dans tout le pays ainsi que sa capacité à protéger les civils.
Le Conseil de sécurité se déclare également très préoccupé par le haut niveau de violence et de violations des droits de l’homme dans l’est du Congo
Cette décision intervient quelques jours après l’annonce par le HCR de plus de 170 viols par des hommes armés dans le Kivu au début du mois de juin.
Kinshasa a réitéré ces derniers mois sa demande de retrait des casques bleus du territoire congolais expliquant que le pays avait fait des progrès significatifs en matière de sécurité.