Il a aussi "réitéré l'engagement de la France à se tenir aux côtés des autorités et du peuple malien pour surmonter le défi de la lutte contre le terrorisme et favoriser l'investissement et le développement économique".
Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, 73 ans, a été élu pour un second mandat à la tête du Mali, une victoire célébrée jeudi par ses partisans mais que l'opposition conteste.
IBK a recueilli 67,17% des voix au second tour du 12 août, contre 32,83% à l'opposant Soumaïla Cissé, un ancien ministre des Finances de 68 ans, selon des résultats officiels qui doivent encore être validés par la cour constitutionnelle. Comme attendu, la participation a été faible, de 34,54%.
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L'ancien président François Hollande a lui aussi félicité Ibrahim Boubacar Keïta pour sa réélection, a-t-il indiqué jeudi soir dans un communiqué. "Je l'ai encouragé à rassembler les Maliens dans le cadre de l'accord de paix et à assurer à tous la sécurité et le développement", a-t-il indiqué.
Paris suit de très près la situation au Mali, où est déployé depuis 2012 le plus important contingent français à l'étranger.
Le nord du Mali était tombé en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, en grande partie chassés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, sous la présidence de François Hollande. L'ONU mène dans le pays sa plus importante mission tandis que la force du G5 Sahel, une alliance avec les pays voisins, s'y déploie progressivement, avec l'appui de Paris.
Avec AFP