Lors de sa première réunion, mercredi, à Doha, au Qatar, le Groupe de contact sur la Libye a défendu l’intervention militaire internationale dans ce pays. Il s’est engagé à accroître son appui financier, politique et humanitaire à l’opposition libyenne.
Le groupe envisage « un mécanisme financier temporaire » pour aider les rebelles libyens à obtenir et gérer des fonds. Les chefs de diplomatie de la France, de Grande-Bretagne, de la Ligue arabe, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et des représentants de l’Union africaine ont pris part à cette rencontre, qui visait à coordonner une réponse internationale à la crise libyenne.
Dans sa déclaration à l’issue de sa réunion de Doha, le Groupe de contact a appelé le leader libyen à quitter le pouvoir, soulignant que Mouammar Kadhafi « a perdu toute légitimité. »
La communauté internationale est « engagée dans une course contre la montre » pour fournir aux opposants libyens les moyens de la lutte, a déclaré le prince héritier du Qatar.
La Libye est à l’ordre du jour d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN qui se tient jeudi et vendredi, à Berlin alors que les rebelles libyens réclament un plus grand appui aérien de l’Alliance. La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton se joindra à ses homologues pour discuter de cette question qui divise les membres d’OTAN.