"Nous appelons les Malawites à maintenir la paix et le calme pendant que le décompte se poursuit", a déclaré le président de la MEC, Chifudo Kachale, lors d'une conférence de presse à Blantyre.
De son côté, le président de la Commission malawite des droits humains, Patrick Semphere, a exhorté "tous les candidats et partis" à "prôner la paix et appeler leurs partisans à faire de même, qu'ils gagnent ou qu'ils perdent".
La MEC a mis en place "un système clair pour gérer des plaintes" et "nous exhortons" les éventuels plaignants "à y recourir "pour le bien-être de la nation", a-t-il insisté.
Trois candidats sont en lice pour la présidentielle: le sortant Peter Mutharika, le chef de l'opposition Lazarus Chakwera et Peter Kuwani.
Lors de l'élection organisée en mai 2019, la MEC avait proclamé la victoire de Peter Mutharika, au pouvoir depuis 2014, avec 38,57% des suffrages contre 35,41% à Lazarus Chakwera.
Mais ce dernier a contesté les résultats et ses partisans sont descendus dans les rues pendant plusieurs mois pour obtenir l'annulation du scrutin.
La Cour constitutionnelle leur a donné raison en février en invalidant la réélection de M. Mutharika pour cause "d'irrégularités généralisées et systématiques".
Le Malawi est ainsi devenu le deuxième pays d'Afrique subsaharienne, après le Kenya en 2017, à annuler une présidentielle.
La présidente de la MEC, Jane Ansah, a depuis démissionné et a été remplacée par Chifudo Kachale.
Selon les nouvelles règles en vigueur depuis cette année, il faut désormais la majorité absolue des voix pour être élu au premier tour de la présidentielle au Malawi. Dans le cas contraire, un second tour opposera les deux candidats arrivés en tête.