"Une dizaine de djihadistes présumés" ont été arrêtés le 8 avril "aux alentours de la forêt de Wagadou, vers la bande frontalière mauritanienne", selon la première source, la seconde évoquant sept arrestations par les forces armées maliennes.
Aucune des sources n'était cependant en mesure de préciser d'éventuels liens entre ces suspects et des attaques ou des groupes en particulier.
Les "djihadistes présumés", tous de nationalité malienne, armés de fusils d'assaut, ont été appréhendés lors d'une patrouille de l'armée malienne et conduits dans un premier temps dans la zone de Diabali (400 km au nord-est de Bamako), selon la première source. L'un d'eux est "mort en détention", a-t-on précisé.
Les suspects étaient mardi en cours de transfèrement vers Bamako, la capitale, "en petit nombre, pour des raisons d'investigation", selon la même source, qui n'a pas fourni davantage de détails.
Les suspects seront interrogés puis présentés à un juge, selon la seconde source, qui a estimé que leur arrestation était "un succès des Fama", les forces armées maliennes.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda. Ces jihadistes avaient évincé leurs alliés touareg qui avaient auparavant mis en déroute l'armée malienne.
Les djihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix entre le camp gouvernemental et l'ex-rébellion touareg, censé isoler définitivement les djihadistes.
Longtemps concentrées dans le nord, les attaques djihadistes se sont étendues à partir de 2015 vers le centre, puis le sud du pays.
Avec AFP