La CMA qui réunit le Mouvement national de libération de l'Azawad, le Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad et le Mouvement arabe de l'Azawad, a déjà prévenu qu'elle ne se rendrait pas à la cérémonie prévue demain à Bamako pour la signature définitive.
Pour la CMA, même en paraphant l’accord dans un esprit d'équité et de bonne foi, le document ne prévoit aucun mécanisme de garantie à l'égard des violations du cessez-le-feu pour éviter toute nouvelle escalade.
L'accord de paix avait déjà été adopté en mars par les autorités maliennes et des mouvements pro-gouvernementaux. Le gouvernement l’avait paraphé mais les rebelles tergiversaient encore.
Paris a salué ce qu’il appelle "l'esprit de paix et de réconciliation du gouvernement malien et du président de la République du Mali, Ibrahim Boubakar Keita".
Le conflit entre Bamako et les Touaregs a donné lieu à quatre révoltes armées depuis l'indépendance du Mali en 1960.